mais tout de même les hivers froids ne retardent pas notablement les manifestations aériennes de la bête, elles sont certes plus discrètes comparativement à ce que l'on observe au moment des ovipositions et des accouplements !
sur le montage joint il y a 2 loges sur pied centrées sur les rosettes foliaires d'Asphodèles, l'une contenait en i une femelle à téguments durcis (20 mm) et l'autre en n une
nymphe préimaginale (20 mm) ...
et sur le même territoire j'ai saisi une fois de plus un mâle en cours d'évasion (18 mm), une vingtaine de jours plus tard !
les loges nymphales sur pied ne sont pas constantes, 8 fois sur dix elles gisent à terre et désolidarisées du rhizome (effets des bourrasques, passages d'animaux ...), mais cela ne perturbe nullement l'imaginose ...
si la bête est aussi précoce c'est bien pour ne pas manquer la levée des hampes florifères, particulièrement brève sur ces pelouses sèches ; mais en certains secteurs il y a bel et bien substitution de plante-hôte et les Carduacées livrent des individus frais plus tard en saison alors même que ceux issus des Asphodèles ont périclité ...
et à ce jour l'inverse ne m'a jamais été démontré pour Agapanthia dahli, incapable de par ses manifestations tardives de coloniser des hampes d'Asphodèles devenues coriaces ...
jules
les prises de vue sont facilitées en tout début de saison, le seul souci de ces bêtes étant de s'alimenter ; plus tard lorsque le soleil engage la phase reproductive il devient plus difficile de tirer des portraits, mais avec un peu de patience pas de problème majeur !

jules d'oc : France : cabrières : 34 : 11/2/2012
Altitude : 250 m - Taille : 20 mm + 18 mm
Réf. : 87484