[Dytiscus latissimus] Dytiscus satissimus
Animateur : Lysbeth d'Alys
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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
[Dytiscus latissimus] Dytiscus satissimus
quelqu'un aurait-il entendu parler, sur le domaine de la France métropolitaine (je rappelle que cela inclut la Corse, par opposition à la France continentale) de captures récentes (postérieures à 1995, donc) du Dyctiscus latissimus ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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Balises :
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- Admin-galerie
- Enregistré le : dimanche 16 janvier 2005, 11:05
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ton titre Sat, ton titre
sinon, pas d'infos de mon côté

sinon, pas d'infos de mon côté
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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 12 août 2005, 14:39
- Localisation : Orne
De toute façon, pour cette espèce qui est protégée,
, 


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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
c'est volontaire !Chris a écrit :ton titre Sat, ton titre
![]()
sinon, pas d'infos de mon côté
Pour ce qui est de la protection, nous sommes ici en présence d'une espèce caractéristique au premier coup d'oeil, un peu comme la Rosalie.
Les entomos ont peur de livrer ce genre de donnée sous peine d'être pris pour des "out-laws" sanguinaire qui ont flingué une population entière.
1. je ne demande pas si les exemplaires observés ont été tués ni récoltés (je m'en fous)
2. La peur de cette suspicion est infondée
3. mon but n'est pas d'avoir des stations à piller, mais d'établir la présence réelle de l'espèce en France à l'heure actuelle
"J'ai les moyens de vous faire parler"

Sat'
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 23 août 2005, 22:24
- Localisation : Manche
Sat,
tu abordes publiquement un domaine réservé puisque que toute information est invérifiable et même suspecte.
J'étais en 95 au meeting du Balfour-Browne Club au moment où circulaient des bruits de couloirs sur une observation récente de la dite espèce dans des zones humides de la France centrale.
Impossible de savoir où, quand et qui.
Tu aurais plus de chance en abordant le sujet de vive voix avec l'un de nos deux taxonomistes français.
tu abordes publiquement un domaine réservé puisque que toute information est invérifiable et même suspecte.
J'étais en 95 au meeting du Balfour-Browne Club au moment où circulaient des bruits de couloirs sur une observation récente de la dite espèce dans des zones humides de la France centrale.
Impossible de savoir où, quand et qui.
Tu aurais plus de chance en abordant le sujet de vive voix avec l'un de nos deux taxonomistes français.
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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
Il est vrai que j'ai fait l'erreur de demander cela par écrit
j'ai également fait l'erreur de ne pas contacter Pascal Leblanc directement, qui est un pote
j'ai également fait l'erreur de ne pas contacter Pascal Leblanc directement, qui est un pote

Sat'
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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 12 août 2005, 14:39
- Localisation : Orne
je pense que quoiqu'il en soit Sat, les gens qui ont des données peuvent te les transmettre par mp ....ce qui est plus discret
Mais il est vrai qu'il faut être prudent dans ce cas car même si les risques sont très limités il demeurent réels
J'ai à l'esprit le cas de collègues, qui, ayant publié une note concernant la faune d'une grotte de l'Ariège ont été inquiétés par je ne sais plus quelle instance, sous prétexte que la grotte en question renfermait une colonie de chauve-souris
Il est vrai que ce petit mammifère est extrêmement fragile et sensible, mais, là encore, aussi bien les entomos que les spéléos ont le dos large et sont facilement accusés, alors que les véritables menaces pour le domaine souterrain (et même le domaine épigé
) sont ailleurs et se nomment pollution, pesticides, déforestation,...
En ce qui concerne le grand Dytique concerné lui aussi , on peut se demander si sa régression n'est pas la conséquence naturelle d'une lignée ancienne

Mais il est vrai qu'il faut être prudent dans ce cas car même si les risques sont très limités il demeurent réels

J'ai à l'esprit le cas de collègues, qui, ayant publié une note concernant la faune d'une grotte de l'Ariège ont été inquiétés par je ne sais plus quelle instance, sous prétexte que la grotte en question renfermait une colonie de chauve-souris


En ce qui concerne le grand Dytique concerné lui aussi , on peut se demander si sa régression n'est pas la conséquence naturelle d'une lignée ancienne

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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
Bon, je fais l'engagement solennel que toute indication donnée en mp ne sera pas diffusée (mon activité sur ce forum n'est de toutes façon pas professionnelle, elle ne regarde que moi).
Pour ce qui est de sa régression, je pense qu'elle tient plus à deux facteurs : c'est une centre-européenne en limite d'aire (ça c'est pour la France), elle n'a donc jamais été abondante sinon que très localement. En outre, et cela vaut pour toute l'Europe et particulièrement à l'Est, les taux de nitrates et surtout de phosphates ont explosé ces 40 dernières années dans l'eau, modifiant profondément la végétation et lesphytophages associés. On connait mal la toxicité de ces molécules sur les insectes (tolérance variable en fonction des espèces), on connait également mal l'exigence des dytiques en matière d'oxygénation (prolifération bactérienne du à ces molécules, encore une fois tolérance spécifique à l'espèce), on connait mal également les liaisons directes avec d'autres organismes (proies, symbiotes...) eux aussi potentiellement touchés par la dégradation de la qualité de l'eau. Bref, on ne sait pas grand chose sur l'éventail des causes et l'empilement en cascade des causes secondaires induites.
Pour ce qui est des chiroptères, étant aussi un peu chiroptérologue, le problème est au niveau de l'hivernage. Une bête réveillée en plein hiver est définitivement perdue. Il est facile de fréquenter les grottes et caves sans déranger les chiros, à condition d'observer certaines règles strictes, et nous travaillons en Ile-de-France tout au moins avec les spéléologues pour qu'ils intègrent ces pratiques, cela ne se passe pas trop mal, ils s'intéressent même maintenant à ces espèces et nous les signalent. C'est donc plus une question de communication, de dialogue et surtout de confiance. Mais il y a aujourd'hui une suspicion systématique de nuisance et l'écolo debase est par nature agressif (la loi du far west : on pend d'abord, on juge ensuite). Souvent aussi, c'est une défense de pré carré et de groupe de prédilection ("mon truc c'est les chiros, alors c'est centre du monde, faites pas ch... avec vos bestioles, elles ont moins de valeur que les miennes"). Quand c'est couplé avec une défense territoriale ("c'est ma grotte, ma réserve, mon territoire, cassez-vous"), cela devient assez redoutable...
Après c'est une question de respect de la propriété privée, si on pénètre dans une grotte avec l'autorisation du propriétaire, les écolos peuvent toujours aboyer, ils ne sont pas prêts de mordre
Pour ce qui est de sa régression, je pense qu'elle tient plus à deux facteurs : c'est une centre-européenne en limite d'aire (ça c'est pour la France), elle n'a donc jamais été abondante sinon que très localement. En outre, et cela vaut pour toute l'Europe et particulièrement à l'Est, les taux de nitrates et surtout de phosphates ont explosé ces 40 dernières années dans l'eau, modifiant profondément la végétation et les
Pour ce qui est des chiroptères, étant aussi un peu chiroptérologue, le problème est au niveau de l'hivernage. Une bête réveillée en plein hiver est définitivement perdue. Il est facile de fréquenter les grottes et caves sans déranger les chiros, à condition d'observer certaines règles strictes, et nous travaillons en Ile-de-France tout au moins avec les spéléologues pour qu'ils intègrent ces pratiques, cela ne se passe pas trop mal, ils s'intéressent même maintenant à ces espèces et nous les signalent. C'est donc plus une question de communication, de dialogue et surtout de confiance. Mais il y a aujourd'hui une suspicion systématique de nuisance et l'écolo de
Après c'est une question de respect de la propriété privée, si on pénètre dans une grotte avec l'autorisation du propriétaire, les écolos peuvent toujours aboyer, ils ne sont pas prêts de mordre

Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Audierne
Dytiscus latissimus est présent dans toutes les mares des parcs départementaux de la Seine-Saint-Denis (93).
C'est en tous cas ce qui apparaît à la lecture du rapport d'inventaire commandé par le Conseil Général du Neuf-Trois à l'association Ecoute-Nature
PieZo
C'est en tous cas ce qui apparaît à la lecture du rapport d'inventaire commandé par le Conseil Général du Neuf-Trois à l'association Ecoute-Nature



PieZo

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- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : 78 Yvelines - Ile de France
Vi, vi, vi, dans toutes les mares du 93, surtout celles qui longent le couloir migratoire de papsmis récemment en évidence par la même assoc, pas très loin sans doute des friches où l'on peut trouver nana et falcata
et d'autres méridionales
On peut en rire... mais de telles inepties discréditent complètement le travail d'entomo sérieux qui déterminent, eux, sous bino et avec les clés ad hoc


On peut en rire... mais de telles inepties discréditent complètement le travail d'entomo sérieux qui déterminent, eux, sous bino et avec les clés ad hoc
