Petite synthèse réalisées à partir des documents de Susan R. Walter (sur le site Diptera.info).
C. vicina | C. vomitoria | |
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Barbe | noire | rouge |
Gènes | orange-rougeâtre bicolore | sombres noires |
Spiracle (stigmate antérieur) | orange | noir |
Basicosta | jaune orange | noir |
Base de l’aile | brune | noire |
Note de Pierre Duhem :
Pour identifier ces mouches, il vaut mieux avoir une vue du trois quart avant, plutôt de bas en haut (en contre-plongée). Une vue en plan du dessus est souvent inutile.
Quelques commentaires :
Si l’on a donc une barbe noire sur une face qui ne l’est pas, et des points de couleur orange ou claire sur le thorax (au niveau de l’aile et à mi-chemin entre l’aile et la tête), c’est C. vicina. Si tout est noir avec une barbe bien rousse, c’est C. vomitoria.
C. vicina est beaucoup plus fréquente que C. vomitoria ; elle est aussi un peu plus petite (6-12 mm selon Matile, contre 8,5-14 mm pour C. vomitoria).
Autre chose notée sur le site diptera.info. Il a été conseillé de capturer ces calliphoridés en fin de saison, parce qu’on peut très bien avoir des surprises (C. loewi, C. uralensis). Si l’on veut bien regarder les cartes de répartition de Fauna europaea, ce n’est pas vraiment étonnant, dans la mesure où il semble que certaines espèces existent en Allemagne et en Grande-Bretagne, mais pas dans le Bénélux. Elles doivent passer en volant sur le dos, pour ne pas voir la misère, comme on dit...
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