Les lépidoptères et le froid

Message par **dele84** » mardi 14 février 2012, 16:13

Bonjour,

Je n'ai que deux ans d'expérience avec les lépidoptères. C'est un peu court. Et il y a une question qui m'est venue à l'esprit ces derniers jours.
Voilà : chez moi, dans le Vaucluse, nous avons rarement des périodes de froid intense comme en ce mois de février. Une douzaine de jours sans la moindre température positive, entre 0° et -9° avec un fort Mistral. Est-ce que cela aura des conséquences sur la quantité de papillons pour l'année à venir ?
Est-ce qu'il y en aura moins que ces dernières années ? Est-ce qu'ils apparaîtront plus tardivement ?
Si certains ont des idées précises... merci de nous en faire profiter.

Message par **Gyp'** » mardi 14 février 2012, 16:26

Il est quasiment certain que le froid intense qui vient de sévir aura des répercussions sur la densité des populations des papillons à chrysalides "nues" (rhopalo en particulier).
Il est vraisemblable que la première génération sera plus clairsemée que d'habitude.
Pour les éclosions, je ne pense pas qu'il puisse y avoir un décalage dû à un froid ponctuel (à condition que ça cesse d'ici peu).

Message par **lépi-net** » mardi 14 février 2012, 21:05

Totalement imprévisible, en fait...
Si le froid tue plus de parasites que de papillons, on observera davantage de papillons

j'aime bien ton raisonnement lepi net !! ^^

Message par **lépi-net** » mardi 14 février 2012, 21:37

Ben oui, c'est ça la Nature, rien que des équilibres subtils. Tu modifies quelque chose, et c'est l'effet papillon assuré.
Faut rester humble devant tout ça.

lépi-net a écrit :Ben oui, c'est ça la Nature, rien que des équilibres subtils. Tu modifies quelque chose, et c'est l'effet papillon assuré.
Faut rester humble devant tout ça.

On verra bien..
Déjà que le printemps arrive!!

Si le froid tue plus de parasite que de papillons comme le dit Lepi-net, il y aura plus de papillons dans l'année qui suit le grand froid mai il y aura une hausse du nombre de parasite et donc moins de papillons l'année suivante...
Si, au contraire, le froid tue plus de papillons que de parasites, il y aura une hausse de parasites l'année qui suit le grand froid mais l'année suivante les populations de plante hôte se développeront davantage suite à une consommation non-excessive de le plante hôte par les chenilles et donc plus de papillons l'année suivante car une plus grande facilité aux femelles pour pondre et donc plus de papillons...

Hypothèse vraissemblable ??

Qui vivra ... verra.

Message par **clovis** » mercredi 15 février 2012, 22:00

Je vais vivre pour voir alors

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