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[Nomenclature] "kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
Sujets qui ne trouvent pas leur place ailleurs et qui doivent être conservés
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- Patrick_B
- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
Ce sont effectivement les élus qui exigent des noms vernaculaires.
Ce sont eux qui font un blocage dès qu'on leur dit que “papillon” n'est pas une seule espèce. Il mettent quelques milliers d'euro dans un logiciel que modélise le déplacement “du papillon”, ce qui leur permet de décider des “trames vertes” et “trames bleues” (ça c'est simple, c'est à leur portée); il regardent si leur logo est suffisamment visible sur la couverture du rapport, si le rapport est suffisamment épais, si l'on a fait de beaux diagrammes sur les trois premières pages, et si la conclusion va dans le sens du poil électoral.
Ce sont des gens qui veulent qu'on fasse un topo en 20 lignes pour décrire les différentes espèces d'hyménoptères, leur biologie et éthologie (il ne connaissent pas ce mot, qu'ils confondent avec écologie), ainsi que les mesures à prendre pour les favoriser. Ils ont obligatoirement un condensé faux pour trop d’omissions, ce qui les conduit à prendre des mesures inadéquates (ce qui ne serait pas grave si ce n'était fort couteux et avec notre pognon) .
Je comprend fort bien qu'on ne peut prétendre tout connaître, sauf dans les domaines où l'on doit prendre des décisions importantes et onéreuses, sous peine d'aller à la faillite.
Pour ma part, je ne vis pas des inventaires que je fais et il est hors de question que j'affuble mes bestioles de noms imbéciles qui risqueraient de les faire mourir de honte; la nature est suffisamment mal en point pour n'avoir pas besoin d'y ajouter le ridicule.
Quant à l'araignée-coccinelle, ça ne peut prétendre désigner une seule espèce, même si c'est assez parlant pour désigner les araignées rouge et noir de ce genre.
(ça laisse supposer que les coccinelles sont nécessairement rouge et noir et que les Erebus — du moins leur larves !!!!!— mangent des pucerons… Bref, ça induit une quantité d'inepties)
Ce sont eux qui font un blocage dès qu'on leur dit que “papillon” n'est pas une seule espèce. Il mettent quelques milliers d'euro dans un logiciel que modélise le déplacement “du papillon”, ce qui leur permet de décider des “trames vertes” et “trames bleues” (ça c'est simple, c'est à leur portée); il regardent si leur logo est suffisamment visible sur la couverture du rapport, si le rapport est suffisamment épais, si l'on a fait de beaux diagrammes sur les trois premières pages, et si la conclusion va dans le sens du poil électoral.
Ce sont des gens qui veulent qu'on fasse un topo en 20 lignes pour décrire les différentes espèces d'hyménoptères, leur biologie et éthologie (il ne connaissent pas ce mot, qu'ils confondent avec écologie), ainsi que les mesures à prendre pour les favoriser. Ils ont obligatoirement un condensé faux pour trop d’omissions, ce qui les conduit à prendre des mesures inadéquates (ce qui ne serait pas grave si ce n'était fort couteux et avec notre pognon) .
Je comprend fort bien qu'on ne peut prétendre tout connaître, sauf dans les domaines où l'on doit prendre des décisions importantes et onéreuses, sous peine d'aller à la faillite.
Pour ma part, je ne vis pas des inventaires que je fais et il est hors de question que j'affuble mes bestioles de noms imbéciles qui risqueraient de les faire mourir de honte; la nature est suffisamment mal en point pour n'avoir pas besoin d'y ajouter le ridicule.
Quant à l'araignée-coccinelle, ça ne peut prétendre désigner une seule espèce, même si c'est assez parlant pour désigner les araignées rouge et noir de ce genre.
(ça laisse supposer que les coccinelles sont nécessairement rouge et noir et que les Erebus — du moins leur larves !!!!!— mangent des pucerons… Bref, ça induit une quantité d'inepties)
- Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
vous êtes tous des ânesPetit Schtroumpf a écrit :Tout pareil de A à Z.BBinsecte a écrit :Je partage évidemment vos avis (facile quand ils vont tous dans le même sens), mais...
Il y a une dimension à prendre en compte, c'est le rejet manifesté par certains interlocuteurs... Pas les mômes, ni les curieux de nature (même si ceux là demandent souvent les noms français), mais les élus.
Mon directeur nous demande systématiquement de franciser, ou au moins d'associer nom scientifique et nom français, lorsqu'on produit à destination, même indirecte, d'élus (qui sont aussi financeurs...). Ceux-là font un véritable rejet des noms scientifiques, qu'ils considèrent comme pédants, ou relevant d'un jargon d'écolos scientifiques... Les mêmes tolèrent très bien le vocabulaire technique des installateurs de réseaux, et sans doute parlent-ils plus de leurs céphalées que de maux de crâne, mais quand ce sont des plantes ou des bestioles, ça ne passe pas !
Alors bon, on n'a pas toujours le choix, et mes collègues et moi perdons souvent bien du temps à chercher comment "traduire" certains noms...
Quand on ne le fait pas, ils le font eux-mêmes : j'avais signalé dans un rapport la découverte sur un site étudié de Scymnus haemorrhoidalis. Comme c'était une nouveauté pour le département, je l'avais mis en exergue, sans "traduire". Dans un article du canard local, la découverte était reprise sous l'appellation de "coccinelle noire"... Je ne sais pas où ils sont allé chercher ça, mais ils l'ont fait !
Maintenant, je ne me casse plus trop le bonnet : quand je ne trouve pas, j'invente (autant que ça soit moi qui m'amuse) Le Scymne rouge-queue, ça le fait mieux non ?
J'ai renoncé à dire non. J'invente aussi dans la mesure du possible (je peux vous citer le Cléone mendiant, le Lixe bécasse ou le Larin mauresque) mais je renonce quand c'est trop compliqué (Endophloeus, Phrissotrichum...) Ca fait marcher l'imagination et permet de me pencher sur l'étymologie !
Après, les noms français sont proscrits de mesbases et étiquettes.
c'est Fabien Soldati qui a raison : les vrais noms vernaculaires ne sont pas des francisations de latin : Pique-prune pour Osmoderma, Jardinière pour Carabus auratus. Pourquoi serait-on obligés de traduire du mauvais latin pour nommer en français ? Un peu d'imagination, que diable. On vous demande de générer un nom qui n'existe pas. FAITES-VOUS PLAISIR !
Pourquoi l'Anoplotrupes stercorosus serait plus "l'anoplotrupe stercorose" que le "Géotrupe commun" (là je reste dans le constructif)
mais ce pourrait tout aussi bien être "le bousier à boudin" (oui, il fait des boudins pour ses larves) ou même, juste parce qu'on a le droit, le boudineur des bois. Ou même Gertrude. Vous allez voir, ça devient nettement plus drôle comme ça. En plus, après, votre patron hésite à deux fois avant de vous redemander une bêtise pareille
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Patrick_B
- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
Pour les vrais noms vernaculaires, c'est ce que je répète à chaque fois qu'on vient nous gonfler avec ce problème.Saturnin de la Poire a écrit :vous êtes tous des ânes
c'est Fabien Soldati qui a raison : les vrais noms vernaculaires ne sont pas des francisations de latin : Pique-prune pour Osmoderma, Jardinière pour Carabus auratus. Pourquoi serait-on obligés de traduire du mauvais latin pour nommer en français ? Un peu d'imagination, que diable. On vous demande de générer un nom qui n'existe pas. FAITES-VOUS PLAISIR !
Les seuls qui soient tolérables, ce sont effectivement ceux dont tu donnes quelques exemples. Si les autres (mille fois plus nombreux) n'ont pas de nom vernaculaire, c'est qu'ils ne sont pas reconnaissables immédiatement par un non entomologiste, souvent en confondant quelques espèces proches. À quoi bon leur donner un nom qui ne sert à rien, puisqu'ils ont un nom officiel qui les désigne avec précision.
J'adhère aussi à ton idée de “créer” des noms; pour les noms linnéens, les anciens s'étaient très souvent inspirés de mythologie lorsque qu'aucun trait frappant n'inspirait un adjectif descriptif. On peut donner des nom de sportifs, de vedettes, de chanteuses.
Par exemple, Eresus kollari pourrait s’appeler la Beyoncé, les autres du genre : la Rihana, la Madona, la Lady Gaga…
“Tant qu’à faire de dire des conneries, autant le faire intelligemment” (je cite Gégé, au comptoir du Bédabar, pas plus tard que la semaine dernière).
- Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
justement. J'ai pris une espèce qui avait un nom vernaculaire et j'ai appliqué la démarche actuelle sur son nom latin. C'est un acte militant, tête de billeVin'S a écrit :Rappelle nous d'où vient ton pseudo ?
Sat'
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- Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
il m'est notamment arrivé ceci : mon patron me montre plusieurs photos de différentes espèces de charançon, pour un rapport. Il me demande le nom du premier, je lui éructe du latin. Il me dit alors "et en français ?" je répond alors "charançon". Vient le deuxième et rebelotte. "charançon". Sa réaction : "mais, c'est pas le même, il ne peut pas avoir le même nom..."Patrick_B a écrit :Si les autres (mille fois plus nombreux) n'ont pas de nom vernaculaire, c'est qu'ils ne sont pas reconnaissables immédiatement par un non entomologiste, souvent en confondant quelques espèces proches.
ah ben si, vernaculairement, tous les charançons ont le même nom... faudra faire avec
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Mikkoleop
- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 17 octobre 2006, 16:03
- Localisation : Le Pecq
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
Ce sont des papillionidés, car ils ont des chenilles (si, si, les chars en sont !)
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.
-
- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 12 août 2005, 14:39
- Localisation : Orne
"kollari" et l'entomologiste autrichien Vincenz Kollar (1797-1860)
Ou alors des chars d'assaut