Quitte à passer pour un dangereux malade auprès des randonneurs, j'ai tenté ces derniers temps la chasse à l'aspirateur thermique, dont on parle un peu dans les chaumières entomologiques.
Le principe est archi-simple : on utilise un aspirateur de jardin à feuilles. Sur le tube d'aspiration, on greffe une "réduction" en PVC pour augmenter la
D. Poirier-Ducrocq : France : Plouha : 22580 : 5/6/2015
Altitude : NR - Taille : NC
Réf. : 142093
Ce qui est aspiré et recueilli dans le filet est passé ensuite au berlèse. Ce qui sort du berlèse est trié sous bino, et permet d'obtenir pas mal de petits insectes et autres - les "micro-merdouilles" chères à quelques forumiens.
Ne manquant pas d'inspiration malgré la saison, j'ai procédé ces jours-ci à quelques aspirations en haut des falaises de Plouha. Elles m'ont permis de recueillir pas mal de coléos de diverses familles (Chrysomelidae, Carabidae, Curculionidae, Apionidae, Corylophidae, Coccinellidae, Latridiidae, Histeridae, Staphylinidae).
Il y a aussi des araignées, des diptères, des vespidae, etc ...ainsi que de nombreux collemboles qui sont un spectacle à eux seuls !
Je remets bien entendu ça au printemps !
Petite précision : dans la vraie vie, l'engin sert surtout à souffler ou aspirer des feuilles dans le jardin, je ne l'utilise même pas à 10% pour chasser, ce qui fait que l'impact budgétaire de ces chasses à l'aspirateur est minime. De plus, pour remplir un berlèse, trois ou quatre aspirations de deux minutes suffisent, ce qui fait que le budget carburant est très limité. L'adaptation faite avec des tuyaux d'évier et de gouttière est à la portée du bricoleur médiocre que je suis.
Pour éviter le bruit (pénible !) d'un moteur 2 temps, il y a une alternative : les aspirateurs de jardin à batterie Li-ion. C'est puissant, silencieux, et la charge permet d'aspirer un bon moment.