Le "mouillé" me semble gènant pour des Apoidea et plus particulièrement les Bombinae, mais pour le reste des Hyménos celà ne me parait pas être un problème !
Pour ma part, j'utilise la cyanure pour les sus-dits et je traites les derniers ("le reste") comme des coléos (eau bouillante comprise pour le ramolissage !) et je n'ai pas constaté d'anomalie.
Comme des coléos à l'exclusion, bien sûr, des aquatiques et les Cicindèles => anhydride sulfureux.
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{Technique de collection} Préparer les coléos
Animateur : alastor
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Petit Schtroumpf
- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Marseille peuchère !
Je donne ici un petit truc pour nettoyer facilement et très efficacement les Asida de leur couche terreuse.
Commencez par bien humecter à l'aide d'un pinceau et de la colle à eau très dilluée (la même colle utilisée pour coller les insectes !). Ensuite, badigeonner alègrement toute la surface de l'insecte avec la colle non diluée. Laisser sécher (pas trop longtemps sinon la colle devient cassante) puis, à l'aide d'une pince, "peler" la couche de colle : la terre vient avec !
Le plus surprenant, c'est que la micropilosité doré de l'espèce sur laquelle j'ai testé la technique (A. sericea) ne bronche pas !
J'ai essayé avec d'autres espèces avec plus ou moins de succès : les longs poils viennent, et il est quasiment impossible d'avoir une couche de colle satisfaisante sur desélytres irreguliers (certains charançon du genre Brachycerus...). Sinon, c'est bluffant !
Commencez par bien humecter à l'aide d'un pinceau et de la colle à eau très dilluée (la même colle utilisée pour coller les insectes !). Ensuite, badigeonner alègrement toute la surface de l'insecte avec la colle non diluée. Laisser sécher (pas trop longtemps sinon la colle devient cassante) puis, à l'aide d'une pince, "peler" la couche de colle : la terre vient avec !
Le plus surprenant, c'est que la micropilosité doré de l'espèce sur laquelle j'ai testé la technique (A. sericea) ne bronche pas !
J'ai essayé avec d'autres espèces avec plus ou moins de succès : les longs poils viennent, et il est quasiment impossible d'avoir une couche de colle satisfaisante sur des
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Petit Schtroumpf
- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Marseille peuchère !
Quelqu'un a-t-il une solution miracle pour préparer certaines familles ou espèces récalcitrantes comme les Mordellidae, Bruchidae ou les cauchemardesques Cybocephalus totalement inmontable !
Pensez vous que dans certains cas, le montage "en pièces détachées" soit la meilleure méthode ?
Pensez vous que dans certains cas, le montage "en pièces détachées" soit la meilleure méthode ?
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Patrick_B
- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
Je relis cette suite de post et j'espère queBrendan a déjà préparé ces coléos.
Pour des bêtes de cette taille, toutes les méthodes sont bonnes, certaine nécessitant plus de soins et d'attention que d'autre; ce qui donne raison à Popol qui préfère les méthodes "naturelles" et sans exagérer la toxicité de l'acétone, inutile d'en faire respirer à un enfant. Toutefois, je dois reconnaitre que le liquide de Parvesi (acétone+eau), cité par Alastor présente bien des qualités.
j'en profite pour citer un autre mélange, indispensable pour les Diptères, dont je me sert pour les Hyménoptères et qui peut s'étendre à d'autre familles, bien que cela ne me semble pas nécessaire pour de gros coléoptères.
Il s'agit du "liquide de Barber":
Alcool 95° : 330 ml
Eau déminéralisée: 300 ml
acétate d'éthyle : 150 ml
éther ordinnaire : 120 ml
on peut y ajouter 10 à 20 gouttes d'acide acétique ou remplacer une partie de l'eau par du vinaigre d'alcool. Personnellement je n'y trouve pas un avantage considérable et je me méfie des acides qui rongent les épingles.
Un peu de chimie:
Polpol, non pas de l'arsenic, mais de l'acide cyanhydrique (naguère: acide prussique, car le pigment nommé "bleu de Prusse" est le ferrocyanure ferrique.
Un hétéroside (prunasoside) contenu dans les feuilles et un peu les branchettes de Prunus laurocerasus, se décompose sous l'action d'un ferment (emulsine) en HCN (le même qu'on utilise au Texas...), accompagné d'aldéhyde Benzoïque. Ce dernier (essence d'amande amères) a une odeur très agréable, qui camoufle l'odeur très proche du précédent.
Si aucun des deux n'est totalement efficace contre les moisissures il est force de constater que l'action combinée des deux est réelle.
Restons dans la chimie, pour répondre à une question de Popaul:
Oui, l'alcool est hygroscopique, mais dans le cas de l'alcool à 95°, ce n'est pas de l'alcool pur (alcool absolu) mais d'un azéotrope, c'est à dire d'une substance composée d'un mélange qu'on ne peut séparer par distillation: On ne peut par simple distillation aller au dela de 95°. C'est un état d'équilibre parfait et ce mélange n'est pas vraiment hygroscopique.
Par ailleurs, pendant l'évaporation, les deux composants du mélange s'évaporeront ensemble; non l'alcool en premier comme cela ce passerait avec d'autres mélanges.
Pour l'expérience que j'en ai, il ne faut pas utiliser cette concentration sur des individus incomplètement déssèchés; la coagulation des protéines que déclanche l'alcool au concentrations supérieures à 70° provoqurait un durcissement contraire à l'effet recherché.
Pour revenir au C.velutinus de Brendan, la difficulté avec les Cerambycidae est plus dans une disposition à la fois pratique et esthétique des antennes: Quand on débute, on a tendance à trop écarter pattes et antennes, les exposant ainsi à la casse; après, c'est une question de goût et de patience.
Comme de nouveaux posts sont venus le temps que je rédige celui-ci: Personnellement j'ai adopté l'anhydride sulfurique de façon définitive (Ne convient absolument pas aux Orthoptères, mais j'ai gardé un peu d'ether acétique lorsque j'en prend pour un collègue)
On ne rique pas plus avec acétone et acétate d'éthyle que les femmes qui passent trop de temps à se vernir lesongles , bien sur, si elles cumulent avec l'Entomologie...
Pour des bêtes de cette taille, toutes les méthodes sont bonnes, certaine nécessitant plus de soins et d'attention que d'autre; ce qui donne raison à Popol qui préfère les méthodes "naturelles" et sans exagérer la toxicité de l'acétone, inutile d'en faire respirer à un enfant. Toutefois, je dois reconnaitre que le liquide de Parvesi (acétone+eau), cité par Alastor présente bien des qualités.
j'en profite pour citer un autre mélange, indispensable pour les Diptères, dont je me sert pour les Hyménoptères et qui peut s'étendre à d'autre familles, bien que cela ne me semble pas nécessaire pour de gros coléoptères.
Il s'agit du "liquide de Barber":
Alcool 95° : 330 ml
Eau déminéralisée: 300 ml
acétate d'éthyle : 150 ml
éther ordinnaire : 120 ml
on peut y ajouter 10 à 20 gouttes d'acide acétique ou remplacer une partie de l'eau par du vinaigre d'alcool. Personnellement je n'y trouve pas un avantage considérable et je me méfie des acides qui rongent les épingles.
Un peu de chimie:
Polpol, non pas de l'arsenic, mais de l'acide cyanhydrique (naguère: acide prussique, car le pigment nommé "bleu de Prusse" est le ferrocyanure ferrique.
Un hétéroside (prunasoside) contenu dans les feuilles et un peu les branchettes de Prunus laurocerasus, se décompose sous l'action d'un ferment (emulsine) en HCN (le même qu'on utilise au Texas...), accompagné d'aldéhyde Benzoïque. Ce dernier (essence d'amande amères) a une odeur très agréable, qui camoufle l'odeur très proche du précédent.
Si aucun des deux n'est totalement efficace contre les moisissures il est force de constater que l'action combinée des deux est réelle.
Restons dans la chimie, pour répondre à une question de Popaul:
Oui, l'alcool est hygroscopique, mais dans le cas de l'alcool à 95°, ce n'est pas de l'alcool pur (alcool absolu) mais d'un azéotrope, c'est à dire d'une substance composée d'un mélange qu'on ne peut séparer par distillation: On ne peut par simple distillation aller au dela de 95°. C'est un état d'équilibre parfait et ce mélange n'est pas vraiment hygroscopique.
Par ailleurs, pendant l'évaporation, les deux composants du mélange s'évaporeront ensemble; non l'alcool en premier comme cela ce passerait avec d'autres mélanges.
Pour l'expérience que j'en ai, il ne faut pas utiliser cette concentration sur des individus incomplètement déssèchés; la coagulation des protéines que déclanche l'alcool au concentrations supérieures à 70° provoqurait un durcissement contraire à l'effet recherché.
Pour revenir au C.velutinus de Brendan, la difficulté avec les Cerambycidae est plus dans une disposition à la fois pratique et esthétique des antennes: Quand on débute, on a tendance à trop écarter pattes et antennes, les exposant ainsi à la casse; après, c'est une question de goût et de patience.
Comme de nouveaux posts sont venus le temps que je rédige celui-ci: Personnellement j'ai adopté l'anhydride sulfurique de façon définitive (Ne convient absolument pas aux Orthoptères, mais j'ai gardé un peu d'ether acétique lorsque j'en prend pour un collègue)
On ne rique pas plus avec acétone et acétate d'éthyle que les femmes qui passent trop de temps à se vernir les
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Patrick_B
- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
A ramollir de petits insectes très durs ou des pièces génitales à observer!Ou les insectes très fragiles: Diptères, par exemple.
Peut être utilisé par imersion ou, pour ramollir ponctuellement une articulation, à l"aide d'un pinceau, dans ce dernier cas, ça ne fait pas des miracles, mais ça aide.
Ça peut servir pour n'importe quel insecte, on peut les laisser séjourner plusieurs jours sans surveillance sans risque de fermentation; toutefois, si l'on attend plusieurs semaines on a des ramollissements exagérés et des fragillisations.
Bien entendu, la présence de l'acétate d'éthyle et surtout de l'ether rendent nécessaires quelques précautions et ce n'est pas pour Brendan que j'ai donné cette recette.
C'est un truc de plus, qui pourra plaire et être utile à certains sans pour autant faire l'unanimité.
J'en profite pour signaler un petit récipient qui convient très bien pour faire tremper les petits insectes dans ce liquide: Les pots de crème pour le visage, ils sont stables et étanches. On choisira de préférence ceux qui sont transparents.
Peut être utilisé par imersion ou, pour ramollir ponctuellement une articulation, à l"aide d'un pinceau, dans ce dernier cas, ça ne fait pas des miracles, mais ça aide.
Ça peut servir pour n'importe quel insecte, on peut les laisser séjourner plusieurs jours sans surveillance sans risque de fermentation; toutefois, si l'on attend plusieurs semaines on a des ramollissements exagérés et des fragillisations.
Bien entendu, la présence de l'acétate d'éthyle et surtout de l'ether rendent nécessaires quelques précautions et ce n'est pas pour Brendan que j'ai donné cette recette.
C'est un truc de plus, qui pourra plaire et être utile à certains sans pour autant faire l'unanimité.
J'en profite pour signaler un petit récipient qui convient très bien pour faire tremper les petits insectes dans ce liquide: Les pots de crème pour le visage, ils sont stables et étanches. On choisira de préférence ceux qui sont transparents.
